Thursday 16 October 2008

Entretien avec Luc Brisson (5) : Traduire Platon

Renouer le dialogue avec Platon

Un entretien avec Luc Brisson, réalisé par Bastien Engelbach et Jean-Claude Monod.

Cet entretien est en six parties (cf. bas de la page pour le renvoi vers les autres parties)

Les enjeux de la transmission : comprendre et faire comprendre

nonfiction.fr : Comment vous situez-vous par rapport aux précédentes entreprises de traduction complète de Platon ? Celle des Belles-Lettres et celle de La Pléiade ?

Luc Brisson : Je suis un admirateur de mes prédécesseurs, même si je peux les critiquer – et j’espère qu’on me critiquera aussi.

Les deux entreprises sont très différentes. Les Belles-Lettres ont commencé ce travail dans les années vingt et l’ont achevé dans les années soixante. Ce qui caractérise ces traductions est qu’elles correspondent parfaitement au découpage universitaire : les premiers dialogues ont été traduits par des agrégés de lettres classiques, tandis que les autres l’ont été par des agrégés de philosophie. Je pense que les premiers dialogues méritent mieux que ça. Leur traduction est très belle d’un point de vue littéraire, mais il y a beaucoup plus à tirer de ces dialogues que ce que l’on peut trouver dans ces traductions. Les derniers dialogues sont très dépendants de l’agrégation de philosophie de l’époque où la philosophie française dominait, mêlant néo-cartésianisme et néo-kantisme. Les limites de ces traductions tiennent donc à ce qu’elles sont très rattachées à une époque : les introductions par exemple sont faites pour des gens qui connaissaient la littérature allemande du XIXe siècle, mais aujourd'hui ce sont les commentaires écrits en anglais qui dominent et dont il faut tenir compte.

La traduction de La Pléiade a été menée par Léon Robin et Joseph Moreau dans les années cinquante. Pour des spécialistes comme moi, ces traductions sont merveilleuses : quand on a le texte grec devant les yeux, on s’aperçoit qu’il ne manque rien à ces traductions, et qu’elles ont un souci de rendre compte de tous les mots. Le problème, c’est ce que cela ne représente à mon avis qu’une partie du travail du traducteur. J’avais beaucoup insisté pendant les vingt ans où nous avions traduits les textes de Platon en GF sur le fait que le traducteur doit comprendre le grec, mais que cela ne suffit pas : ce que le traducteur comprend, il doit le faire comprendre à la personne qui se tient devant lui. Dans les années 50 en Europe, peut-être sous l’influence de Heidegger ou de certains poètes sophistiqués, on se souciait peu de la communication. Les traductions de Robin et Moreau, admirables lorsqu'il s'agit de comprendre le grec, restent difficiles à lire pour les étudiants. La phrase est trop heurtée, la langue correspond à un français de moins en moins accessible.

Le souci de la traduction entreprise a en GF a donc été de rester fidèle au texte grec, mais en se faisant comprendre d’entrée de jeu par le lecteur, certains passages des dialogues de Platon conservant une grande complexité. Les notes sont importantes aussi, dans la mesure où auparavant le grec, le latin et l’histoire antique faisaient partie de l’éducation de base et où aujourd’hui certaines choses doivent être expliquées. Alors que les GF sont destinés à des lecteurs qui travaillent sur les textes, cette édition est davantage prévue pour une lecture rapide, les index et les annexes des deux cent dernières pages permettant d’apporter les informations utiles à la compréhension, sur des éléments de mythologie et d’histoire par exemple.



Cet article est consultable en integralite sur:

http://www.nonfiction.fr/articleprint-1665-entretien_avec_luc_brisson__5__traduire_platon.htm

Read more...

Saturday 11 October 2008

L’ISIT devient une école de management

Le problème de l’Isit ? L'image d’une école d’interprétariat un peu poussiéreuse. Marie Meriaud-Brischoux, sa directrice depuis 2001, veut faire bouger cette école qui dépend du réseau de la Fesic (Fédération d'écoles supérieures d'ingénieurs et de cadres), membre de l’Union des établissements d'enseignement supérieur catholique (Udesca). « L’objectif est de positionner cette école comme une grande école, et de la faire connaître des entreprises autrement que sous l’étiquette d’école d’interprète », déclare la directrice.

Institut de management et de communication interculturels

Son nom change. On ne parlera plus de l’Isit pour Institut supérieur d'interprétation et de traduction, mais de l’Isit-Institut de management et de communication interculturels. Autre changement en cours : augmenter la taille des promotions qui devrait passer d’une centaine d’élèves en 2007-2008, à 120-150 dans les années à venir.

Ouverture des cours aux métiers de l’entreprise

Aujourd’hui, 30 % des cours sont consacrés au marketing, management, négociation, économie et géopolitique. Les élèves peuvent choisir entre cinq spécialités (le cursus est en cinq ans) : droit, management interculturel, traduction européenne, communication et interprète de conférence. Marie Meriaud-Brischoux a fait appel entre autres à Jacques Pateau, consultant spécialiste de l’accompagnement d’équipes multiculturelles pour des entreprises telles qu’Alcatel-Lucent et Vallourec, qui enseigne dans l’établissement. Et la période de stage en entreprise est passée de six à douze mois. Une salve de changements qui ne fait pas peur à Marie Meriaud-Brischoux. Pour la petite histoire, c’est elle qui a instauré la mixité en 1991 à l’Assomption, un lycée catholique parisien du XVIème arrondissement.

Sophie de Tarlé

10.10.08

Article sur http://www.educpros.fr/detail-article/h/f84997c9e6/a/lisit-devient-une-ecole-de-management.html

Read more...

Tuesday 30 September 2008

Vingt ans de prison pour avoir publié une traduction du Coran

Vingt ans de prison pour avoir publié une traduction du Coran : Reporters sans frontières et Article 19 en appellent au président Hamid Karzai

Reporters sans frontières et Article 19, deux organisations de défense de la liberté d’expression, appellent le président afghan Hamid Karzai à intervenir en faveur de l’ancien journaliste Ahmed Ghous Zalmai et du mollah Qari Mushtaq qui viennent d’être condamnés à vingt ans de prison pour avoir imprimé une traduction du Coran.

"Nous faisons appel à l’esprit de tolérance du chef de l’Etat afghan pour solliciter son intervention en faveur de deux hommes condamnés à une peine extrêmement lourde. Leur intention n’était pas de violer la loi islamique mais de promouvoir le Coran dans les populations persanophones. Nous déplorons que la justice afghane puisse punir ainsi des hommes dont la démarche intellectuelle et religieuse était honnête et humaniste. Nous demandons leur libération et leur acquittement", ont affirmé les deux organisations.

Le 11 septembre 2008, un tribunal de Kaboul a condamné à vingt ans de prison Ahmed Ghous Zalmai et le mollah Qari Mushtaq pour avoir fait publier une traduction en dari (persan) du Coran. L’imprimeur Mohammad Ateef Noori s’est vu infliger une peine de cinq ans mais avec sursis. Il sera tout de même placé sous la surveillance de la police. Trois frères d’Ahmed Ghous Zalmai ont été remis en liberté. Ils étaient accusés d’avoir tenté d’aider l’ancien journaliste à fuir le pays.

Les accusés ont jugé le verdit "illégal" et l’avocat d’Ahmed Ghous Zalmai, Me Abdul Qawee Afzali, a annoncé qu’il allait faire appel.

Dans les années 1980, Ahmed Ghous Zalmai était un journaliste de télévision très connu pour son ton assez indépendant. Il avait notamment animé le talk-show "La voix des gens" qui donnait la parole aux auditeurs. Après la chute du régime communiste, il a travaillé comme attaché culturel dans une ambassade afghane. En exil aux Pays-Bas pendant plusieurs années, il a été invité par le gouvernement d’Hamid Karzai à revenir dans le pays au sein de la radiotélévision publique. Reconnu dans la profession, il était devenu président de l’association de journalistes ANJA. Depuis quelques années, il était porte-parole du Bureau du procureur à Kaboul.

En octobre 2007, l’ancien journaliste a été arrêté près de la frontière avec le Pakistan où il tentait de se réfugier. Des mollahs venaient de dénoncer l’impression de six mille exemplaires du Coran et des groupes fondamentalistes réclamaient un "châtiment exemplaire". Le ministre des Affaires religieuses y avait même vu l’œuvre d’une "conspiration sioniste". Avec le mollah Qari Mushtaq, il avait coordonné cette impression à partir d’une traduction réalisée aux Etats-Unis. Ahmed Ghous Zalmai avait omis d’imprimer la version originale en arabe à côté de la traduction, comme le requiert le droit islamique. Selon des mollahs fondamentalistes, il contient des "erreurs" et des "conceptions erronées" du livre sacré.

Détenu au secret pendant plusieurs semaines, Ahmed Ghous Zalmai, père de cinq enfants, aurait déclaré au procureur qu’il regrettait d’avoir participé à l’impression du livre.





Source:http://www.afghana.org/1015/index.php?option=com_content&task=view&id=319&Itemid=41

Read more...

Monday 15 September 2008

Apprendre le français d'Afrique sur Internet -



Par Louis-Martin Essono - ©Thot/Cursus 20-11-2000


Depuis quelque temps, les acteurs, mais surtout les auteurs du français d'Afrique semblent vouloir prendre eux-mêmes en main l'analyse de leur baragouin, qui n'est pas du français proprement dit, encore moins l'expression des langues locales. Il s'agit d'une langue compacte et colorée regroupant tous types d'expressions capables d'exprimer ce que ressent le locuteur. Peu importe la manière dont cette expression est discursivement présentée, pourvu que ce soit quelque chose qui ressemble au français et qui sonne français.

La cohabitation des langues

Les pays de l'Afrique francophone ne connaissent pas de pidgin. Même le parler abidjanais où le français se parle avec les mots locaux et dont la structure exclut l'article, ne constitue pas un véritable pidgin. En fait, c'est la coexistence entre le français et les 72 langues du Congo, et les 300 langues du Cameroun qui amène les populations à adopter une langue particulière; une langue qui, au fond, n'est comprise que par l'ensemble de la communauté linguistique nationale ou transnationale. Le français y assume donc une fonction véhiculaire importante à côté d'autres fonctions sociales comme la scolarisation et le prestige.

Mais le français y est aussi une langue officielle par laquelle les membres d'une même communauté linguistique sont obligés de s'exprimer dans des situations formelles et institutionnelles. C'est ainsi que, dans les bureaux, à la poste, à l'hôpital, à la mairie, au commissariat, tous les usagers doivent s'exprimer en français. Mais parce que ceux et celles qui parlent français ne sont pas tous allés à l'école, il se crée des parlures et des jargons classiques qui se comprennent entre locuteurs. Une norme endogène du français existe donc et une floraison d'expressions habille le français que les Français ont du mal à décoder.


Le français du Cameroun, une langue imagée
Et pour cause. Le français d'Afrique est une suite d'images lexicales calquées sur les langues locales; il peut aussi s'agir d'expressions traduites de ces langues ou qui en imite les structures.

Des exemples : pour donner des pots de vin, le Camerounais mouille la barbe ; pour faire l'amour, il écrase le pistache; un pain chargé est, en réalité, une tartine aux garnitures diverses; au marché, on vous vendra un bâton de manioc , un bâton de cigarette , une main de bananes ; au bord de la route, sur le trottoir, enfin en route , il ne faudra pas mettre long si vous n'avez pas votre carte d'identité, car un policier le mange-mille peut vous arnaquer vos do ; radio-trottoir est le kongossa qui colporte la rumeur.

Dans le cadre de cet article, on ne peut faire le tour de la question. Je vous invite donc à consulter camfranglais, un site qui vous suggère l'apprentissage amusant du camfranglais, un ensemble constitué des langues camerounaise, française et anglaise. Ce n'est qu'un jargon très prisé par les jeunes, étudiants, élèves et enfants des quartiers et des marchés.

Une jeune gabonaise présente le français pimenté du Gabon

On retrouvera des termes encore plus alléchants au Gabon où moulanga_francette@yahoo.com a créé un site simple, discret, attrayant et ouvert qui s'enrichit tous les jours de mots nouveaux.

On a affaire ici plus à un jeu qu'à un véritable cours formel. Le plaisir du site se partage. La cause de ces néologisme croustillants est la même : la cohabitation linguistique et le désir des Africains de parler français en leur propre langue.

Histoire de s'approprier, par nécessité expressive, par philosophie cathartique et par plaisir, la langue de Voltaire et de jouer avec les mots. Consultez sans tarder, soit le site gabophonie, soit encore francetalta, réservé aux voyageurs de passage au Gabon.





Droit d'auteur : © Thot / Cursus inc.
ISSN 1715-8877 Thot - Nouvelles de la formation à distance

Reproduction autorisée avec mention de la référence de la nouvelle :

http://thot.cursus.edu/rubrique.asp?no=10561





Read more...

Tuesday 9 September 2008

The African Development Bank launches recruitment drive/La Banque Africaine de Développement lance le recrutement de traducteurs et d’interprètes





La Banque Africaine de Développement, organisme panafricain basé en Tunisie, lance le recrutement de traducteurs, d’interprètes, d’éditeurs et de réviseurs.

L’offre d’emploi 47945 a été publié le 8 Septembre 2008 à 10:46 GMT sur le site de translatorscafé, réseau en ligne de traducteurs et de donneurs d’ouvrages.

La Banque Africaine de Développement précise la vacance d’un poste d’interprète principal avec pour combinaison linguistique le français (langue cible) et l’anglais (langue source).L’interprète devra exercera en simultanée mais également en consécutive.

La BAD mentionne plusieurs postes de traducteurs principaux vacants, sans toutefois donner le nombre exact. Les combinaisons linguistiques en traduction sont : anglais/français et français/anglais.

Les éditeurs principaux, pour leur part, devront être d’expression anglaise, mais aussi d’expression française.

Pour postuler cliquer sur le lien de translatorscafe :

http://www.translatorscafe.com/cafe/SelectedJob.asp?Job=47945

Ou rendez vous sur le site de la BAD.



The African Developement Bank, a pan-African institution based in Tunisia, launches a recruitment drive of translators, interpreters, editors and revisors.

The information was published on the 8 September, on translatorscafe’s website. Translatorscafe is a network aiming at providing job opportunities for translators and interpreters with various language combinations.

For copyright reasons we will not reproduce the job post in English. Please, for more information, log in translatorscafe to read the complete job post.

Read more...

Saturday 23 August 2008

A Freeware corpus analysis toolkit




Some will say:” what is he talking about?” or even: “Why is this guy making free advert for someone else’s product? “It’s just amazing! I have tested it.
I will just summarize the whole thing in seven letters: Antconc. All the linguists and terminologists are accustomed to corpus analysis toolkit.

I have studied the terminology of the reform in higher education, more especially in Europe and Central Africa, and I am about to end a three months period dedicated to terminology research with a dissertation of a hundred pages.
Well known in some countries as the Bologna Process, or in some French speaking countries as the “LMD system”, which reform aims at harmonizing the higher education system in Europe. Today, the Bologna Process is being adopted by other countries out of the European Union like central Africa’s countries.
The Anthony concordancer or “AntConc” helped me to extract the terminology of the higher education reform in Europe.

The aim of my work was to compare both the English and French terminologies: in this specific domain, terminologies that might be used in my country by translators or national promoters of the Bologna process.
Although it is a beta version, it helps you at least carry out your terminology research. It is a real treasure for students who can not afford a corpus analysis toolkit or a concordancer.
Thanks to Laurence Anthony, Antconc’s creator, who took upon himself to publish it and make it available for free download.
Antconc offers five options for corpus analysis: it verifies concordance, gives the concordance plot, clusters, collocates, and helps to setup a wordlist or a keywords list.
Unfortunately, it is not possible to copy data from Antconc’s window and use them for editing.


About the author Laurence Anthony/download Antconc: http://www.antlab.sci.waseda.ac.jp/antconc_index.html
Version: AntConc 3.2.1w (Windows)
Developed by Laurence Anthony
Faculty of Science and Engineering
Waseda University, Japan
March 10th, 2007





french version

Un gratuiciel d’analyse de corpus en ligne : Antconc

Certains pourraient bien se demander de quoi je parle ou encore dire : « Pourquoi ce type fait-il la pub gratuite du programme de quelqu'un d'autre ?»
C’est dingue, mais, je l’ai juste testé.
En quelques sept lettres : Antconc.
Les linguistes et autres terminologies sont habitués à utiliser des concordanciers peut être plus complexes.
Pour ma part, celui-ci, m’a été d’une grande aide pour exploration de la terminologie de la réforme dans l'enseignement supérieur en Europe, mais également en Afrique centrale.
Au bout de trois d'efforts, je suis en passe de conclure un mémoire de recherche d’une centaine de pages sur la terminologie comparée du système LMD au Cameroun.
Le processus de Bologne ou système LMD vise l’harmonisation des cursus dans l’espace européen. Aujourd’hui, ce processus est adopté par d’autres pays dont ceux d’Afrique centrale.
Grace à “AntConc”, j’ai pu extraire la terminologie en anglais et en français de la réforme de l’enseignement supérieur en Europe. Le fruit de mon travail sera exploité par les traducteurs et autres promoteurs nationaux du LMD.
Antconc est un véritable trésor pour les étudiants qui ne peuvent s’offrir un concordancier « pro ». Je tiens à remercier Laurence Antony, le créateur d’Antconc, qui décidé de le publier gratuitement sur la toile pour les étudiants et chercheurs en linguistique.
Antconc permet l’étude de la concordance et la collocation, l’établissement de liste de termes et de mots clés pour les fiches terminologiques.
Le seul hic de ce programme est l’impossibilité de copier et de coller des données depuis sa fenêtre vers celle de votre éditeur.

A propos de l’auteur :
Pour télécharger Antconc : http://www.antlab.sci.waseda.ac.jp/antconc_index.html


Read more...

Wednesday 20 August 2008

GOOGLE SE LANCE DANS LA TRADUCTION HUMAINE



Il semblerait d’après plusieurs informations relayées par différents blogs et sites, dont Google blogoscoped que le géant du web, Google, s’intéresserait de plus en plus au marché de la traduction.
Après avoir conquit le monde de la publicité avec « ADSENSE », Google, toujours en quête de nouveaux marchés, s’apprête à lancer son centre de traduction dénommé : « Google Translation Center » en anglais.
Le centre de traduction Google constitue t-il une menace comme l’affirme déjà quelques observateurs ? (voir article posté le 06/08/2008 17:45:05 parhttp://blog.anyword.fr)
Mon avis est non. L’arrivée d’un géant fait toujours peur, cependant, les craintes sont apaisées quand il se révèle être un éléphant dans un magazine de porcelaine.
Oui, Google est une mastodonte financière et le maitre de l’internet, il n’en demeure pas moins un débutant dans le monde de la traduction humaine et professionnelle régit depuis des années par les agences de traductions plus expérimentées .Adsense de Google n’a pas empêché l’émergence d’un nombre important de régies publicitaires sur internet.
Google ne viendra pas s’accaparé du marché de la traduction, bien plus étendu que certains voudraient le croire.
Le marché de la traduction est immense et les demandes sur le marché offre la possibilité aux acteurs du terrain de s’investir dans la création de centres de traductions, d’agences, sans pour autant que le marché en soit saturé. N’oublions pas qu’il existe des multinationales de la traduction telles Lionbridge, ou SDL international et d’ bien d’autres encore auxquelles devra se frotter Google. Malgré leur présence, les agences de traductions continuent de tirer leur épingle du jeu. De surcroit, elles constituent des alliances avec ces mastodontes de la traduction pour un binôme gagnant-gagnant.
Ces multinationales que l’on désigne en anglais sous le terme : « LSP ou language services provider » couvrent l’ensemble du globe et réalisent des chiffres sans cesse en constante progression. L
L’arrivée de Google dans le marché de la traduction humaine et professionnelle n’est donc pas une fin en soi. Google vient juste s’ajouter à la longue liste des acteurs du marché de la traduction.
Serge Mboulé.

Extrait de l’article en anglais de blogoscoped daté du Lundi, 4 août 2008.
Google Translation Center, a New Human Translations Service in the Making

Google is working on a new service called Google Translation Center. Just a short while ago, we noticed that “center” had been added to Google’s robots.txt file, and now co-editor Tony Ruscoe discovered the link to the working frontpage... though logging in fails right now. According to the Google explanations on the frontpage and their product overview page, we can see this is meant to be a translation service which offers both volunteers and professional translators... and I suppose at least the professionals will want to get paid. In that regards, the service is in the field of sites like Click2Translate.com (a service by the company which Tony works for, incidentally, and which I’m often using for some of my sites).
Here’s what’s printed as a description on the service’s frontpage:
Request translations and find translatorsUpload your document and request translations into over 40 languages. [*]Translate and review translated documentsCreate and review content in your language through Google’s free, easy-to-use, online translation tools.”
Ceci est un article tiré de Google blogoscoped.

Read more...

  © Blogger templates The Professional Template by Ourblogtemplates.com 2008

Back to TOP