Saturday 20 June 2009

14e Séminaire sur la traduction chinois-français

Source: CCTV.com | 06-19-2009 08:52

Le 14e Séminaire sur la traduction du chinois vers le français a eu lieu ce jeudi à Beijing.

Les spécialistes linguistiques du français se sont réunis pour discuter de la traduction en français de termes chinois récemment apparus. Entrepris cette année par CCTV-F, les experts en langue française ont donné leur avis sur la traduction de mots de vocabulaire concernant l'économie, la réforme du système de santé, mais aussi l'audiovisuel.

Li Shudong

Vice-directrice de CCTV International

"CCTV-F et ce séminaire sont indissociables. C'est notre responsabilité de nous y engager, car CCTV International est le média le plus important en Chine pour faire connaître le pays aux étrangers. Et une traduction exacte est absolumment nécessaire."

Organisé deux fois par an, le séminaire regroupe les spécialites en français de plusieurs organisations d'Etat comme le Ministère des Affaires étrangères, l'Agence de presse Xinhua, et le Bureau Central de Traduction. Le séminaire a aussi publié un livre de vocabulaire spécifique notamment concernant la politique chinoise.

Xie Xinhe

Président honoraire du Comité d'Organisation du Séminaire

Ancien Consul chinois pour Marseille et Monaco

"Notre pays se développe rapidement. Ce développement fait émerger un nombre considérable de termes dont la traduction s'avère difficile. Donc notre forum réunit l'expertise des uns et des autres pour que les termes suggérés par ce forum puisse être utilisés fréquemment par nos confrères, qui les aident à résoudre les difficultés linguistiques de traduction."

Le prochain séminaire aura lieu en octobre 2009, et sera entrepris par Radio Chine Internationale.

Zhang Ni et Yang Lifeng, CCTV.

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Sunday 7 June 2009

Traductrotter commercial

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Thursday 28 May 2009

Le premier dictionnaire de traduction de recettes du français vers l’anglais et de l’anglais vers le français

Le premier dictionnaire de traduction de recettes du français vers l’anglais et de l’anglais vers le français
Complément du dictionnaire gastronomique français-anglais The A-Z of French Food pour traduire les recettes de cuisine et de pâtisserie du français vers l’anglais et de l’anglais vers le français

DICTIONNAIRE ET MANUEL D’APPRENTISSAGE. Cuisiniers et pâtissiers trouveront dans The A-Z of Cooking Verbs le vocabulaire et les tournures de phrases indispensables à la traduction des recettes. Les étudiants y apprendront les définitions du vocabulaire culinaire, en français et en anglais. Les enseignants des écoles hôtelières y découvriront matière à de nombreux exercices facilitant l’apprentissage thématique de l’anglais professionnel.

COMPLET. Dans un format compact, facile à manipuler, The A-Z of Cooking Verbs couvre un vaste panorama.

1. Les 450 verbes les plus fréquemment utilisés en cuisine et en pâtisserie.

2. Les définitions des termes spécifiques (chiqueter, luter, lever un filet de viande, abaisser une pâte…).

3. Les dérivés des verbes : adjectifs, adverbes, noms (abaisse, détrempe, rouleau, roulade, fin, finement…).

4. Des exemples concrets de traductions dans le contexte de recettes.

5. Les variantes linguistiques anglais britannique / anglais américain.

FAITES LE TEST !


· Quelle est la traduction en anglais de l’expression française Monter une sauce au beurre ?
Indice : il s’agit d’une finition (finishing).

· Qu’est-ce que le Blind-baking d’une pâte à tarte ?
Indice : les Anglais cuisent à l’aveugle ; les Français, à blanc.

· Comment traduire en anglais Faire une détrempe ?
Indice : on détrempe avec de l’eau (water).

· Que signifie le verbe français Luter ?
Indice : vous me passez à la casserole.

The A-Z of Cooking Verbs répond à toutes les questions, exemples à l’appui.

Auteur : Geneviève de Temmerman.
Format : 9 x 19 cm ; 144 pages.
Prix public : 24 euros.
En vente sur www.scribo.fr
Vue sur http://www.infosjeunes.com

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Wednesday 18 February 2009

MISATO KAKIZAKI-RAILLARD ET SORAYA AOUIDAD Traductrices et adaptatrices de sous-titres


Misato Kakizaki-Raillard et son amie Soraya Aouidad ont récemment travaillé ensemble sur la série d’animation japonaise La Légende des Douze Royaumes. Misato Kakizaki-Raillard, au départ traductrice de mangas, a commencé il y a 3 ans à faire des sous-titres pour des films et dessins animés. Soraya Aouidad a elle commencé à faire du sous-titrage, après avoir travaillé 4 ans dans la production de films. Toutes deux nous parlent ici de leur expérience, de la technique spécifique du sous-titrage et des problèmes que l’on rencontre aujourd’hui dans la profession.


Objectif Cinéma : Pourquoi avoir choisi ce métier ? Quel a été votre parcours ?

Misato Kakizaki-Raillard : Je suis venue à la traduction français / japonais parce que je suis japonaise, mais je suis née en France, c’est donc naturellement que j’ai cette double culture, et j’ai suivi une double scolarité. J’ai quand même fait japonais aux Langues Orientales. J’ai commencé par faire de la traduction de mangas, du japonais au français, là je travaille depuis à peu près 8 ans avec les éditions Kana, et plus récemment je fais du sous-titrage de dessins animés.

Soraya Aouidad : Lors de mes études en hypokhâgne, je savais que je ne voulais pas être prof, et j’adorais les langues et le cinéma, donc je me suis dit que je ferai du sous-titrage et c’est ce que j’ai fait ! J’ai un DEA d’anglais, et je n’ai pas de spécialisation, à part les mémoires que j’ai écrits. Par exemple dans le cadre du DEA j’ai écrit un mémoire sur les films de Spike Lee. J’ai travaillé pendant 4 ans pour des boîtes de production, et dans ce cadre j’ai traduit des films, et puis j’ai commencé à envoyer des CV.

Objectif Cinéma : Sur quoi avez vous travaillé ?

Misato Kakizaki-Raillard : Moi je n’ai pas fait beaucoup de sous-titrages, j’ai surtout fait des traductions papier. En sous-titrage j’ai fait un film, Le Labyrinthe des rêves (de Sogo Ishii), qui a été diffusé sur Arte en 2003. Mais là on a travaillé avec Soraya sur La Légende des Douze Royaumes (Juuni Kokki réalisé par Kobayashi Tsuneo, d’après les romans de Fuyumi Ono), une série de 45 épisodes, qui va paraître en coffret DVD chez Kaze animations. C’est une série fleuve, qui a d’abord été un best-seller au Japon et qui a en fait été adapté à l’écran en animation. Sinon j’ai également fait de la relecture de doublage, de la vérification, notamment pour 2046 (Wong Kar Wai), pour les passages en japonais, et pour Mes voisins les Yamada (Isao Takahata) et Zatôichi (Takeshi Kitano).

Soraya Aouidad : J’ai traduit une cinquantaine de documentaires pour la 5ème, sinon j’ai fait le coffret DVD de Amicalement Vôtre, et on a fait La légende des Douze Royaumes avec Misato, du japonais vers le français. L’année dernière j’ai traduit un film sorti au cinéma qui s’appelle 800 balles, de Alex de la Iglesia, et dernièrement un film qui va passer sur Arte, un documentaire intitulé Lâche-moi, j’ai 51 frères et sœurs. Les années précédentes, j’ai traduit pour le Festival de Berlin Swing de Tony Gatlif du français vers l’anglais, une quarantaine d’épisodes de la série culte I love Lucy pour Téva, une vingtaine de documentaires du français vers l’espagnol, dont le fameux La sociologie est un sport de combat, de Pierre Carles, divers films pour Canal+, TF1 Vidéo, Arte ou encore le Festival de Cannes. J’ai supervisé la qualité des traductions lors du festival "Vue sur les Docs" de Marseille. En tout j’ai dû traduire environ 150 films, en anglais et espagnol... et japonais ! (rires)

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COMMENT DIT-ON CA EN HEBREU ?

Fonebrew.com est un site internet gratuit de traduction français-hébreu.
Il a pour fonction de traduire un mot ou un texte français en hébreu.

La particularité de Fonebrew.com réside dans le résultat de sa traduction : le résultat de votre traduction est non seulement en hébreu, mais également en phonétique !

Le site Fonebrew.com a été inauguré en Avril 2006 sous l’impulsion de ses deux créateurs désireux de proposer un service gratuit aux internautes dans le besoin.

Son objectif principal est clair : remplir un maximum le dictionnaire du moteur de traduction pour pouvoir donner à ses visiteurs une bonne traduction hébraïque et phonétique.

Dans un futur proche, nous avons l’intention d’améliorer le graphisme actuel (tout en conservant cet aspect simple !). Il est aussi question de donner la possibilité aux visiteurs de pouvoir sélectionner le texte avec les lettres hébraïques, ce qui n’est pas possible aujourd’hui.
En attendant nous souhaitons à tous nos visiteurs une bonne traduction !

L’équipe de Fonebrew.com”—

Source: http://www.fonebrew.com

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Sunday 15 February 2009

Mémorundum d’accord entre l’ONU et les universités et établissements spécialisés en traduction

Le chef du service de traduction française au département de l’AG à l’ONU vient de diffuser aux missions francophones à New York le modèle type d’un mémorundum d’accord entre l’ONU et les universités et établissements spécialisés de traduction.

Dans le cadre d’une campagne visant à renforcer auprès des linguistes l’attractivité de l’ONU, le chef du service français de traduction au département de l’Assemblée Générale et de la gestion des conférences, M. Alassane DIATTA vient de diffuser aux missions francophones à New York le modèle type d’un mémorundum d’accord entre l’ONU et une université ou école spécialisée de traduction relatif à une coopération en matière de formation de candidats aux concours de recrutement de personnel linguistique.

La diffusion de ce mémorundum est prévu dans le cadre d’une sensibilisation auprès des universités et écoles concernées pour accroitre les recrutements de traducteurs au Secrétariat de l’ONU qui connait un sous-effectif préjudiciable au multilinguisme et au français.

En savoir plus

Alassane Diatta, Chef de Service français de traduction au Département de l’AG et de la gestion des conférences

qvnggn@ha.bet

Mémorundum ONU-universités (En format Pdf)


Tire de http://www.auf.org/regions/europe-centrale-orientale/actualites/memorundum-onu-universites.html

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Thursday 29 January 2009

LE DISCOURS DE BARACK OBAMA EN VERSION ORIGINALE SE VEND COMME DES PETITS PAINS AU JAPON

Le premier éditeur nippon à avoir publié un recueil des discours de M. Obama, Asahi Press, en a déjà vendu 420.000 exemplaires depuis le mois de novembre. L'ouvrage compile les interventions du candidat d'alors en version originale anglaise, complétée d'une traduction en japonais.
Il constitue les meilleures ventes de l'éditeur depuis la publication en 1991 d'un livre de photos de nus d'une célèbre actrice. "Nous nous préparions depuis 2007 à sortir les discours d'Obama, y compris celui prononcé en 2004 à la convention démocrate", qui l'a rendu célèbre sur la scène politique américaine, a expliqué Yuzo Yamamoto, directeur de collection à Asahi Press.
La maison était "prête à publier le livre dès qu'il a gagné l'élection présidentielle en novembre", a-t-il souligné. Asahi Press prévoit de sortir d'ici fin janvier le texte du discours d'investiture de M. Obama, assorti d'une traduction japonaise et d'une version audio du discours sur CD.
Mais d'autres maisons d'éditions se sont déjà engouffrées dans la brèche. L'éditeur Goma-Books a publié mercredi ce discours du 20 janvier, en anglais avec une traduction japonaise et CD ou DVD, et affirme avoir reçu 400.000 réservations au total. Ce type d'ouvrage bilingue est généralement prisé des hommes d'affaires qui veulent perfectionner leur anglais pour des raisons professionnelles. "Mais celui-ci attire quatre à cinq fois plus de clients", a expliqué une porte-parole de Goma-Books.
Un succès qui s'explique en grande partie par la force de persuasion du président, quasi-inconnu il y a cinq ans et élu en novembre sur la promesse du changement. Une professeure d'anglais de la région de Sendai (nord-est), Yoko Kayaba, utilise les discours de M. Obama en classe pour montrer à ses élèves "ce que signifie l'art oratoire.


Warning:This article was published on http://www.rtlinfo.be/

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Wednesday 21 January 2009

TRADUCTION DU DISCOURS D INVESTITURE DE BARACK OBAMA

Je suis là devant vous humble face aux tâches qui nous attendent, reconnaissant de votre confiance et attentif aux sacrifices de nos ancêtres. Je remercie le président Bush, pour ses services rendus à la nation, ainsi que pour toute la générosité et la coopération qu'il a montrées lors de toute cette période de transition.

Quarante-quatre Américains ont déjà prêté serment. Des mots ont été prononcés lors de marées montantes de prospérité et de mers calmes de la paix. Pourtant, à certains moments, les serments sont prêtés en temps orageux. A ces moments, l’Amérique n’a pas poursuivi sa course simplement à cause de la vision et des compétences de ceux aux plus hautes fonctions, mais parce que nous, le peuple, sommes restés fidèles aux idéaux de nos aïeux et fidèles à nos actes fondateurs écrits.
C’est ainsi que cela a été, et c’est ainsi que cela doit être avec cette génération d’Américains. Que nous sommes dans une crise est entendu. Notre nation est en guerre contre un réseau tentaculaire de violences et de haines. Notre économie est très affaiblie en partie par l’appât du gain et l’irresponsabilité de certains. Mais aussi par notre échec collectif à faire des choix et à préparer la nation à un nouvel âge. Des gens n’ont plus de domicile. Des emplois sont perdus. Des entreprises sont brisées. Notre système de santé est beaucoup trop cher. Nos écoles ne sont pas à la hauteur pour beaucoup. Chaque jour amène la preuve que la façon dont nous utilisons l’énergie renforce nos adversaires et affaiblit la planète. Ce sont les indicateurs de la crise mesurés et chiffrés. Moins mesurable mais non moins profonde est la perte de confiance qui sévit dans la nation. Une peur tenace que le déclin de l’Amérique est inéluctable et que la génération qui vient doit revoir ses ambitions à la baisse.
Aujourd’hui, je vous dis que les défis auxquels nous devons faire face sont bien réels. Ils sont sérieux et ils sont nombreux.
Ils ne seront pas réglés aisément, ni rapidement. Mais, sache, Amérique, qu’ils seront relevés.
Nous sommes rassemblés ce jour car nous avons choisi l’espoir, et non la peur. Nous avons choisi de travailler dans le même sens, plutôt que d’aller au conflit et à la discorde.
Nous sommes venus aujourd'hui proclamer la fin des reproches mesquins et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes désuets qui ont depuis trop longtemps étranglé notre politique.
Nous sommes toujours une nation jeune, mais, dans les mots de la Sainte Ecriture : le temps est venu de mettre de côté les choses de l’enfance. Le temps est venu de réaffirmer notre esprit endurant, de choisir ce qu’il y a de mieux dans notre histoire, de porter plus avant ce don précieux, cette idée noble léguée de génération en génération ; la promesse de Dieu que tous sont égaux, que tous sont libres et que tous méritent la chance de poursuivre leur part entière de bonheur.
En réaffirmant la grandeur de notre nation, nous comprenons que la grandeur n’est jamais acquise. Elle doit être méritée. Notre trajectoire n’a jamais été faite de raccourcis et nous ne nous sommes jamais contentés du moins. Cela n’a pas été la voie de ceux qui n’osent pas, de ceux qui préfèrent s’amuser plutôt que de travailler, ou qui ne recherchent que les plaisirs de la richesse ou de la gloire. Mais au contraire, la voie de ceux qui prennent des risques, de ceux qui agissent, de ceux qui fabriquent certains reconnus, mais le plus souvent, des hommes et des femmes travaillant dur anonymement qui nous ont hissé le long de ce rude chemin qui nous mène vers la prospérité et la liberté.
Pour nous, ils ont emballé leurs quelques biens et traversé les océans, à la recherche d’une vie nouvelle.
Pour nous, ils ont travaillé à la sueur de leur front dans des ateliers et se sont installés dans l'ouest, ont enduré le fouet, ont labouré la terre dure.
Pour nous, ils ont combattu et sont tombés dans des lieux tels que Concord et Gettysburg, la Normandie, ou Khe Sahn. Encore et encore, ces hommes et ces femmes ont lutté, sacrifié et travaillé jusqu’au sang pour que nous puissions vivre de meilleures vies. Ils voyaient l’Amérique comme étant plus grande que la somme de nos ambitions personnelles, plus grande que les différences de naissance, de fortune et de faction.
C’est le trajet que nous poursuivons aujourd’hui. Nous demeurons la nation la plus prospère et la plus puissante du monde. Nos travailleurs ne sont pas moins productifs que quand cette crise a débuté. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos produits et nos services ne sont pas moins utiles qu’ils ne l’étaient la semaine dernière, le mois dernier ou l’année dernière. Nos capacités sont intactes. Mais le temps de rester coi, de protéger de petits intérêts, de retarder des décisions difficiles ce temps est bel et bien révolu. A partir d'aujourd'hui, nous devons nous relever, nous reprendre en main et reprendre le travail de construction de l’Amérique.
Partout où nous jetons le regard, il y a du travail à faire. L’état de notre économie réclame une action courageuse et rapide et nous n’agirons pas seulement pour créer de nouveaux emplois, mais pour poser les fondations d’une nouvelle croissance. Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et numériques qui alimentent nos vies, nos commerces et qui nous lient les uns aux autres. Nous remettrons la science à sa juste place et nous amènerons les merveilles de la technologie pour améliorer les services de santé et réduire ses coûts. Nous utiliserons le soleil et le vent et le sol pour alimenter nos autos et faire fonctionner nos usines. Nous transformerons nos écoles, nos collèges et nos universités pour faire face aux besoins d’un nouvel âge. Tout ça, nous pouvons le faire. Tout ça, nous le ferons.
Il y en a qui remettent en question l’échelle de nos ambitions, qui avancent que notre système ne peut tolérer de trop grands desseins. Leurs mémoires sont courtes, car ils ont oublié ce que cette nation a déjà fait. Ce que des hommes et des femmes libres peuvent accomplir quand l’imagination s’allie à un objectif commun, à la nécessité et au courage.
Ce que les cyniques ne comprennent pas, c’est que le terrain a changé sous leurs pieds, que les arguments politiques usés qui nous ont dévorés pendant si longtemps ne s’appliquent plus. La question que nous nous posons aujourd’hui n’est pas si notre gouvernement est trop grand ou petit, mais fonctionne-t-il ? Est-ce qu’il aide les familles à trouver des emplois rémunérés décemment, un système de santé qu’ils peuvent se payer, une retraite digne ? Lorsque la réponse est oui, nous avons l’intention d’avancer. Là où la réponse est non, le programme sera supprimé. Et ceux d’entre nous qui gèrent les dollars publics devront rendre des comptes, seront tenus à dépenser sagement, de réformer de mauvaises habitudes, et travailler dans la transparence, car ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons restaurer la confiance essentielle entre un peuple et son gouvernement.
La question devant nous n’est pas de savoir si la force du marché est bonne ou mauvaise. Son pouvoir de générer la richesse et de développer la liberté est sans égal. Mais, cette crise nous rappelle que sans un œil attentif, le marché peut devenir incontrôlable et qu’une nation ne peut prospérer longtemps, si elle ne favorise que les nantis. Le succès de notre économie a toujours dépendu, non seulement de la taille de notre PIB, mais de l’étendue de notre prospérité, de nos capacités à étendre les chances à tous les cœurs de bonne volonté, non par charité, mais parce que c’est le chemin le plus sûr vers le bien commun.
En ce qui concerne la défense commune, nous rejetons comme fallacieux le choix entre notre sûreté et nos idéaux. Nos pères fondateurs ont fait face à des périls que nous avons peine à imaginer. Ils ont rédigé une charte qui assure un Etat de droit et les droits de l’homme. Une charte étendue par le sang des générations. Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous ne les abandonnerons pas par opportunisme. Donc, à tous les autres peuples et les gouvernements qui nous regardent, aujourd’hui, du plus petit village où mon père est né, sachez que l’Amérique est l’amie de chaque nation, de chaque homme, femme, enfant qui cherche un avenir de paix et de dignité, et que nous sommes prêts à diriger, une fois de plus.
Rappelez-vous que les générations précédentes ont vaincu le fascisme et le communisme, pas seulement avec des missiles et des tanks, mais avec des alliances solides et des convictions pérennes. Ils ont compris que notre puissance seule ne pouvait pas nous protéger et qu’elle ne nous autorise pas à faire ce qui nous plaît. Au contraire, elles ont compris que notre pouvoir croît en l’utilisant prudemment ; notre sécurité émane de la justesse de notre cause, notre force de notre exemple, des qualités tempérantes de l’humilité et de la retenue.
Nous sommes les gardiens de ce patrimoine. Alors, guidés une fois de plus par ces principes, nous pouvons affronter ces menaces qui réclament des efforts redoublés – une coopération et compréhension accrues entre nations. Nous commencerons par laisser l’Irak à son peuple de façon responsable. Et nous forgerons une paix durement méritée en Afghanistan. Avec de vieux amis et d’anciens adversaires, nous travaillerons sans relâche pour réduire la menace nucléaire et repousser le spectre d’une planète qui se réchauffe. Nous ne nous excuserons pas pour notre mode de vie et nous ne fléchirons pas pour le défendre. Et pour ceux qui recherchent à avancer vers leur but en instaurant la terreur et en massacrant les innocents, nous vous disons maintenant que notre esprit est plus fort et ne peut être brisé. Vous ne pourrez pas nous survivre et nous vous vaincrons.
Nous savons que notre héritage de diversités est une force, non une faiblesse. Nous sommes une nation de chrétiens et de musulmans, de juifs, d’hindous et de non-croyants. Nous sommes formés par toutes les langues et cultures venues depuis tous les recoins de la terre. Et comme nous avons goûté la lie amère de la guerre civile et de la ségrégation, et que nous sommes sortis de ce sombre chapitre renforcés et plus unis, nous ne pouvons nous empêcher de croire que les anciennes haines se tariront un jour ; que les lignes de démarcation entre tribus s’effaceront ; et alors que le monde devient plus petit, notre humanité commune se révèlera ; et l’Amérique doit jouer son rôle pour faire entrer cette nouvelle ère de paix.
Au monde musulman : nous recherchons une nouvelle façon d’avancer, en nous appuyant sur les intérêts communs et le respect mutuel.
A ces dirigeants à travers le monde qui cherchent à semer le conflit ou à rejeter les maux de leur société sur le dos de l’Occident : sachez que vos peuples vous jugeront sur ce que vous savez construire, pas ce que vous détruisez. A ceux qui s’accrochent au pouvoir par la corruption et le mensonge, et qui étouffent la dissidence : sachez que vous vous situez du mauvais côté de l’histoire et que nous tendrons la main, si vous êtes prêts à desserrer le poing.
Aux peuples des nations pauvres : nous promettons de travailler avec vous, pour rendre vos fermes prospères et faire couler l'eau potable, pour nourrir les corps et les esprits affamés. Et pour ces nations qui, comme nous, jouissent d’une relative aisance : nous disons que nous ne pouvons plus nous permettre l’indifférence à la souffrance au-delà de chez nous. Nous ne pouvons plus consommer les ressources du monde sans prendre en compte les conséquences. Car le monde a changé, et nous devons changer avec lui.
Alors que nous réfléchissons à la route qui se déroule devant nous, nous pensons avec une humble gratitude à ces Américains courageux, qui à cette heure-même, patrouillent des dans déserts lointains et de lointaines montagnes. Ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui, comme les héros tombés qui gisent à Harlington, qui nous murmurent au travers des siècles. Nous les honorons, non seulement parce qu’ils sont les gardiens de notre liberté, mais parce qu’ils incarnent l’esprit du service ; une volonté à trouver un sens en quelque chose de plus vaste qu’eux. Et en ce moment – un moment qui définira une génération – c'est précisément cet esprit qui doit nous habiter tous.
Pour tout ce qu’un gouvernement peut faire et doit faire, c’est en fin de compte, sur la foi et la détermination du peuple américain que cette nation s’appuie. C’est la gentillesse d’accueillir un étranger, quand les digues s’effondrent. L’altruisme des travailleurs qui préfèrent réduire leurs heures que de voir un ami perdre son emploi, qui nous aident à traverser nos heures les plus sombres. C’est le courage des pompiers à braver les cages d’escalier enfumées, mais aussi la volonté d’un parent à élever un enfant, qui décident de notre destin.
Nos défis peuvent être nouveaux. Les instruments avec lesquels nous les relevons peuvent être nouveaux. Mais ces valeurs dont dépend notre succès – travailler dur et honnêtement, le courage et le fair-play, la tolérance et la curiosité, la loyauté et le patriotisme – sont, elles, anciennes. Ce sont des vérités. Elles ont été la force tranquille du progrès tout au long de notre histoire. Ce qu’il nous faut donc, c’est retrouver ces vérités. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une nouvelle ère de responsabilités – une reconnaissance de la part de chaque Américain que nous avons des devoirs envers nous-mêmes, notre nation et le monde. Des devoirs que nous n’acceptons pas à reculons, mais que nous saisissons de plein cœur, certains qu’il n’y a rien de si satisfaisant à l’esprit, de si fidèle à notre caractère que de nous donner tout entier à une tâche difficile.
C’est le prix et la promesse de la citoyenneté.
C’est la source de notre confiance – savoir que Dieu nous appelle à façonner une destinée incertaine.
C’est le sens de notre liberté et notre credo – la raison pour laquelle, les hommes et les femmes et les enfants de toutes les races, de toutes les croyances peuvent se rejoindre sur cette esplanade magnifique et la raison pour laquelle un homme, dont le père, il y a moins de 60 ans, n’aurait peut-être pas été servi dans un restaurant local, se tient debout devant vous, pour prêter le serment le plus sacré.
Gravons ce jour dans nos mémoires, avec la connaissance de qui nous sommes et de la distance que nous avons parcourue. Lors de cette année de naissance de l’Amérique, durant les mois les plus froids, une petite troupe de patriotes s’était blottie autour de feux de camp faiblissant sur les bords d’une rivière glaciale. La capitale avait été abandonnée. L’ennemi avançait. La neige était maculée de sang. Au moment où l’issue de la révolution était la moins sûre, le père de notre nation a ordonné que ces mots fussent lus au peuple :
« Qu’il soit dit au monde futur… que dans la profondeur de l’hiver, quand rien d’autre que l’espoir et la vertu ne pouvaient survivre… que la ville et le pays, alarmés par le danger commun, surgirent à sa rencontre ».
Amérique. Face aux dangers communs, cet hiver de peine, rappelons-nous ces mots intemporels. Avec l’espoir et la vertu, nous braverons une fois de plus les courants de glace et endureront les orages à venir. Qu’il soit dit par les enfants de nos enfants, que quand nous avons été mis à l’épreuve, nous avons refusé d’abandonner notre chemin et que nous n’avons pas fait demi-tour et que nous n’avons pas fléchi ; et avec les yeux rivés sur l’horizon et avec la grâce de Dieu, nous avons porté ce grand don de liberté et l'avons livré sain et sauf aux générations futures.
Traduction : Chérif Ezzeldin @ RFI – 20 janvier 2009

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Wednesday 14 January 2009

Traductrotter is back for the new year,

We take this opportunity to wish a happy new year 2009 to our readers.

I wish to greet the lecturers of the University of Buea in Cameroon especially the Advanced School of Translators and Interpreters (ASTI), Mr. Charles Tiayon, Mr. ElGuedimi from AIIC, Mr. Atogho from AU and APTIC, my colleagues, the distinguished Professors Chia of the University of Buea in Cameroon, and of cause, Lawrence Anthony of Waseda, Japan.

To complete your knowledge of Antconc, here is an exclusive interview of its founder:Prof Anthony.

Prof Anthony thanks you very much for your availability to answer to our questions concerning the concordancer ANTCONC.



Thanks Sir to give the opportunity to Traductrotter to ask you some questions about your profession.

Question 1: Who are you? (Present yourself to our readers)

Answer: I am Associate Professor at Waseda University, Faculty of Science and Engineering. I also serve as Director of the Center for English Language Education in Science and Engineering (CELESE). This Center serves all undergraduate and graduate students in the Faculty, and runs one of the biggest programs in English for Specific Purposes in Japan, and possible the world.

Question 2: What is Antconc?

Answer: AntConc is a freeware, multi-platform, multi-language text analysis toolkit for work in corpus linguistics and translation. It offers most of the functions of commercial corpus toolkits, such as WordSmith Tools and MonoConc Pro, and has an easy-to-use, intuitive graphical user interface. It can process texts in almost any language using advanced Unicode support features.


Question 3: Why is Antconc a freeware? Is it a beta version of a more complex project?

Answer: For a corpus tool to be effective is needs to be available to researchers, teachers, and learners. Researchers usually have budgets to buy specialized software, but this is not the case with many teachers and especially learners. Therefore, AntConc was developed as a freeware program, allowing anybody to experiment with the tools of corpus linguistics.


Question 4: As a linguistics scholar, how can Antconc contribute to improve the work of other linguists or terminologists?

Answer: AntConc can be used like a specialized dictionary. With a suitable corpus, it can easily be used to show common patterns of usage, as well as spelling and meaning conventions. It can also reveal which words in a text are used unusually frequently (or infrequently) in a text. As a general purpose tool for text analysis, the possibilities for linguists and terminologists are endless. In fact, it has been used in applications that it was never originally conceived for, including spelling analysis, authorship identification, and poetry creation.

Question 5: Why is it not possible to integrate AntConc as an add-In in MSWord 2007?

Answer: AntConc is designed around a corpus of texts, and many of its features only make sense when exposed to multiple texts from the target area. MSWord is really designed for processing a single text. As a result, even though some features of AntConc could be integrated into MSWord, e.g. the Word List tool, it makes sense to keep these tools separate. However, it will be possible to import MSWord files directly into AntConc in the next major update of the program.


Question 6: Do you take into considerations the numerous feedbacks you receive about Antconc and do they help you in correcting its shortcomings?

Answer: Always. All new features have been the direct result of user feedback. Also, users have often been the first to spot bugs and problems, and so their feedback is essential for producing a stable software program. I usually get around 30 to 50 comments from users each month. Reading about where and how AntConc has been used around the world has been one of the most enjoyable aspects of developing the program.

Thanks you for the opportunity you gave Traductrotter to do you interview. We wish you all the best for your up coming projects.

((You are welcome!))

Serge Mboule

For Traductrotter.

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